« Assassin’s Creed : Forsaken » de Oliver Bowden

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Résumé :

1735 – Londres. Haytham Kenway a appris à manier l’épée depuis qu’il est capable d’en tenir une. Alors, quand des hommes armés attaquent la demeure familiale, assassinent son père et enlèvent sa sœur, Haytham défend son foyer de la seule manière possible : il tue. Après ce drame, un mystérieux tuteur le prend sous son aile et l’entraîne pour faire de lui un assassin redoutable. Consumé par sa soif de vengeance, Haytham se lance dans une véritable vendetta. Il ne se fie à personne et remet en question tout ce qu’il a toujours connu. Conspirations et trahisons l’assailliront de toutes parts tandis qu’il plongera au cœur du conflit séculaire qui oppose les Assassins aux Templiers.

 Extrait :

Le silence, à peine troublé par une douce brise et par le chant des oiseaux, fut brisé par Reginald :
– Tu l’aurais fait ?
– Quoi donc, Reginald ?
Il songeait au garçon.
– Tuer cet enfant. Tu l’aurais fait ?
– Lancer une menace sans être capable de la mettre à exécution ne sert pas à grand-chose. Si je n’avais pas pensé ce que je disais, l’épicier l’aurait remarqué. il l’aurait vu dans mon regard. Il l’aurait deviné.
Reginald changea de position sur sa selle, mal à l’aise.
– Alors c’est « oui » ? Tu l’aurais bel et bien tué ?
– Absolument, Reginald. Je l’aurais tué.

Mon avis : ♥♥♥♥♥

Comme vous l’avez remarqué, aucun cœur n’est coloré et ce n’est pas un oubli ! C’est une première dans mon blog mais là, je suis obligée… J’avoue que je m’attendais un peu à être déçue à l’entrée de cette lecture, j’aime beaucoup le jeu et je me suis dit pourquoi pas essayer de lire un des livres de la saga et bien, j’aurais dû me fier à mon premier instinct !
Des personnages à peine travaillés avec des personnalités que l’on arrivent pas à cerner : les dialogues disent une chose et leurs actes l’inverse, des – soit disant – prises de conscience qui n’entraînent aucun changement d’actes, à quoi servent-elles donc ? Je cherche encore la réponse ! On sait déjà ce qu’il va se passer avant même que les évènements arrivent :
  • La trahison, je l’ai compris et l’ai vu venir grosse comme une maison à la 10éme page, le « héros » ne la découvre qu’à la 300éme. Alors oui, il s’en doute et on nous fait attendre LA découverte, tout cela pour aboutir à une colère qui dure une page et point. Super, j’ai attendu 300 pages pour que tout se termine en 3 lignes !
  • Une histoire d’amour bateau que l’on comprend dés la première allusion et des descriptions niaises au possible :  « Cette femme-là, par contre… J’avais vu quelque chose dans ses yeux, comme si elle était mon âme sœur ». Tout cela encore une fois pour que ça dure 10 pages !
  • Un enfant qui arrive plusieurs années plus tard avec un « Est-il possible que… Que j’aie un fils ? » Voilà encore un cliché que l’on sent à des kilomètres à la ronde. Et en plus qui débouche sur une relation bizarre entre les deux protagonistes mi-haine mi-affection aboutissant sur.. Bah sur rien de fantastique !
Alors voilà : de la bagarre, des meurtres, de la bagarre et encore des meurtres. Le tout, évidemment, avec un « héros » toujours plus intelligent, plus malin, plus rapide et plus fort que ses adversaires ! Alors oui, j’en conviens c’est l’idée principal du jeu… M’enfin là, il s’agit d’un livre on ne peut pas juste se satisfaire de cela ! Pourquoi écrire un livre pour qu’il soit si cliché et sans queue ni tête ? Les bagarres pourrait être incorporées avec intelligence et menées quelque part  – je ne sais pas moi, une vraie quête ou du moins s’appuyer sur une histoire de vie qui tient la route – plutôt que d’être successive et toujours décrite de la même manière pour aboutir à rien de rien ! En faite, tout est à dormir debout dans ce roman ! Même le côté historique est biaisé !
Je me suis donc mise en mode « Lecture rapide » pour finir ce livre en espérant que quelque chose le sauverai peut-être à la fin : en vain ! Je ne ferais pas de + et de – car sincèrement, je déconseille cette lecture qui est bien inutile. Avec toutes mes excuses pour la brutalité et la non-diplomatie que contient mon article, mais je suis assez remontée de voir que l’on édite de tels idioties alors que tant d’écrivains avec talent galèrent à trouver un éditeur… Sachant qu’en plus, d’après des recherches c’est l’un des meilleurs de la saga : Wahou ! Je n’ose imaginer le reste :/

Livre lu dans le cadre du challenge Mystère 2016 initié par Frogzine

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13 réflexions sur “« Assassin’s Creed : Forsaken » de Oliver Bowden

  1. Comme je te l’avais mentionné, j’ai moi même été déçu des livres qui se contentent juste de ‘scénariser’ la trame principale de chaque jeu sorti.

    C’est plus un objet de collection qu’un véritable roman.

    Aimé par 1 personne

    • Complètement d’accord avec toi ! Mais pour le coup justement – pour un objet de collection – ils auraient pu faire en sorte qu’il soit un minimum bon… Surtout que le jeu vaut vraiment le détour ! Je trouve cela dommage :/

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