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« Riverdream » de George R. R. Martin
Résumé :
1857, Sud des États-Unis. Abner Marsh, autrefois à la tête d’une compagnie navale prospère, ne possède plus que sa réputation d’excellent capitaine. Un soir, à Saint-Louis, il reçoit une étrange proposition : Joshua York, un inconnu au teint pâle, lui offre la somme suffisante pour construire le plus majestueux des bateaux, à la condition de le prendre comme associé et d’accepter ses amis à son bord. Le rêve d’Abner devient réalité : Le Rêve de Fevre surpasse en splendeur et en rapidité tous les autres bateaux à vapeur sur le Mississippi. Le voyage sur le Grand Fleuve commence, mais d’étranges rumeurs se répandent parmi l’équipage. Car Joshua et ses amis fuient la lumière du jour…
Extrait :
– Pragmatique. Je veux un homme pragmatique. UN homme qui se concentre sur sa part du boulot, et qui ne pose pas trop de questions sur mon compte. J’accorde une grande importance à mon intimité. Si certaines de mes décisions devaient paraître étranges, arbitraires ou capricieuses, il ne saurait être question de les discuter pour autnt. Comprenez-vous ces exigences ?
Marsh lissait sa barbe, l’air songeur.
– Et si je disais que oui ?
– En ce cas, nous devenons associés; Vous abandonnez la compagnie à vos gérants et à vos employés, et vous partez en voyage avec moi sur le fleuve. Je prendrai la casquette de capitaine. Et vous, celle de pilote, de second, de co-capitaine, comme vous voudrez. La conduite du bateau, je vous la laisse entièrement. Je ne donnerai pas souvent d’ordre, mais quand ce sera le cas, vous veillerez à ce qu’on m’obéisse sans poser de question. Des amis à moi voyageront avec nous, en cabine, gratuitement. Je jugerai peut-être opportun de leur attribuer une place sur le bateau, avec le poste de mon choix. Vous ne remettrez pas ces décisions en question. Il se peut que je retrouve d’autres amis le long du fleuve et que je les invite à bord également. Vous les accueillerez. Si vous acceptez ces conditions, capitaine Marsh, nous deviendrons riches ensemble et nous voguerons sur votre fleuve dans l’opulence et le luxe.
Mon avis : ♥♥♥♥♥
C’est le premier roman que je lis de cet auteur, oui je sais… Le célèbre Trône de Fer m’attends ! On m’avait conseillé de lire celui-ci pour me familiariser avec la plume de George R. R. Martin avant de me lancer dans les pavés de son best-seller. C’est chose faite et non seulement j’ai adoré l’histoire mais j’ai, en plus, vraiment accroché avec l’écriture de l’auteur 🙂 Du coup, la saga Trône de Fer ne perd rien pour attendre !
Cette histoire à de multiples facettes, on suit Abner – personnage centrale – qui veut absolument devenir le grand capitaine du bateau le plus rapide de son siècle. Grâce au Rêve de Fevre, il commence à toucher son but mais c’est sans compter sur nos amis les vampires pour venir semer la zizanie. Je me suis autant attaché qu’Abner à ce bateau, moi qui ne suis pourtant pas une navigatrice dans l’âme de premier abord j’avoue que je me suis pris au jeu. D’un autre côté, il y a l’amitié assez étrange qui se tisse entre Abner et Joshua que j’ai particulièrement apprécié suivre. Tout les personnages de l’auteur étant en plus approfondis à la perfection, jusqu’à leur façon de s’exprimer, c’était fort agréable.
Mais pour en venir au point crucial de l’histoire, parlons vampires xp George R. R. Martin installe dès le début un climat oppressant et mystérieux, bien que l’histoire soit un peu longue à démarrer on est ensuite pris au piège par l’intrigue. On découvre un renouveau complet pour le mythe du vampire, plutôt inédit. Oublions tout ces vampires à l’eau de rose servis depuis quelques temps à toutes les sauces, là on retrouve les bons vieux méchants vampires, malsains et prédateurs, qui nous était magnifiquement présentés dans « Entretien avec un vampire » de Anne Rice. J’ai adoré les vampires de ce roman avec une histoire revisitée qui pourrait parfaitement coller à la réalité.
L’époque est également très bien choisie, le style vestimentaire de ce siècle donne encore plus de charisme et de mystère au personnage de Joshua. Mais il permet aussi à l’auteur de parler d’un sujet grave : l’esclavage. Il crée d’ailleurs un lien entre l’homme se disant moral – qui fait subir des horreurs à son peuple sous couvert de la différence – et le vampire soit disant immoral – tueur de sang froid en quête de sang chaud et qui soumet les siens par son regard. Cette mise en corrélation entraîne des interrogations utiles et nous montre qu’un roman fantastique peut lui aussi poser de vrais questions. En bref, j’ai vraiment passé un agréable moment avec cette lecture et je vous la recommande, d’autant plus si vous aimez les vampires 🙂
Les + : de l’originalité sur le thème des vampires, un cadre superbe et des personnages très bien approfondis.
Les – : un peu long au démarrage et quelques raccourcis utilisés dans les actions.
Livre lu dans le cadre du challenge Mystère 2016 initié par Frogzine avec utilisation d’un joker : it’s my choice. Thème choisi : Vampires.
« Cœurs perdus en Atlantide » de Stephen King
Résumé :
1960 : Enfant triste et rêveur, entre un père disparu et une mère en proie à des soucis d’argent, Bobby fait la connaissance d’un étrange voisin, qui se dit traqué par de mystérieuses crapules en manteau jaune.
1966 : A l’université, Pete mène joyeuse vie entre la musique, la contestation et les parties de cartes, sur fond de guerre du Vietnam.
1983 : Willie, vétéran de la guerre, gagne sa vie en jouant les aveugles, une cécité qui est aussi une forme de provocation.
Des destins différents qui se croisent autour d’une femme, Carol. Tous l’ont aimée. Bobby la retrouvera. L’Atlantide ? C’est l’Amérique de leur jeunesse, au long de ces sixties devenues légendaires mais qui, nous rappelle l’auteur, ont bel et bien existé…
667 pages
Extrait :
« Où habitiez-vous avant de venir ici, Mr…Ted ?
– Dans un endroit qui n’avait rien d’agréable. Absolument rien. Et toi, depuis combien de temps habites-tu ici, Bobby ?
– Depuis aussi longtemps que je m’en souvienne. Depuis la mort de mon père, quand j’avais trois ans.
– Et tu connais tous ceux qui habitent dans la rue ? Ou du moins dans cette portion de la rue ? demanda Ted Brautigan avec un geste qui allait du carrefour à l’autre.
– Assez bien, oui.
– Autrement dit, tu reconnaîtrais un étranger. Quelqu’un de passage. Une tête qui ne t’est pas connue. »
Bobby sourit et acquiesça.
« Je crois que oui. »
Il attendit la suite, intéressé, mais apparemment Tel allait en rester là. Le vieil homme se leva lentement, avec précaution. Bobby entendit les petits craquements qui montaient de son dos, lorsque Ted y porta les mains et s’étira avec une grimace.
« Allez, dit-il. Il commence à faire froid. Rentrons… ta clef, ou la mienne ? »
Bobby sourit à nouveau. « Autant essayer la vôtre tout de suite, non ? »
Mon avis : ♥♥♥♥♥
Voilà un livre loin du style habituel – frisson/horreur – que l’on connaît bien chez Stephen King. Mise à part un soupçon de fantastique dans la 1ère partie, le reste est très terre à terre… Le livre comme montré plus ou moins dans le résumé est divisé en 2 nouvelles longues (que l’on peut même qualifier de romans) et 3 autres nouvelles, chacune ayant son propre style qu’il soit visuel ou littéraire. Le lien entre elles est une fille du nom de Carol dont chaque protagonistes est amoureux ou fût amoureux. De plus, les différentes nouvelles représentent une tranche de vie en évolution – enfant, jeune adulte, adulte – et les années de la même manière allant de 1960 à 1999.
La première partie est axée sur l’amitié qui naît entre Bobby, 11 ans, et Ted Brautigan, qui doit avoir une soixantaine d’années. Son âge n’est pas précisé (ou alors, je n’ai pas gardé l’info dans mon esprit) mais l’enfant le qualifie de vieux avec des cheveux blancs ! Cette partie marque également le premier amour de Bobby avec son amie Carol, un baiser volé et une aide précieuse ainsi qu’héroïque. C’est la partie que j’ai préféré dans ce livre surtout pour l’amitié entre Bobby et Ted. J’ai trouvé les personnages attachants et cette amitié pleine d’émotion et de douceur même s’il y a peu d’évènements. La rencontre en elle-même des deux personnages et l’affection qui en découle entre eux m’a passionnée ainsi qu’émue. On apprend à connaître Bobby, enfant réservé passionné de lecture, qui a perdu son père et vit avec une mère que je qualifierais de détestable. Ainsi que Ted, personnage énigmatique, qui à des pertes de conscience et qui demande à Bobby de surveiller ses arrières car des crapules attifé de manteau jaune le cherchent et lui veulent du mal. Ce texte est beau et humain mais parfois très dur, il est également rempli de référence littéraire pour notre plus grand bonheur. J’ai aussi beaucoup aimé la forme des chapitres contenant les évènements principaux qu’ils vont contenir – comme dans les anciens livres – pour exemple voici le premier chapitre « I. Un petit garçon et sa maman. L’anniversaire de Bobby. Le nouveau locataire. Du temps et des étrangers. » Ma lecture aurait pu s’arrêter ici, sur ces espèces de monstres en manteau jaunes, que cela ne m’aurais pas dérangé…
La 2eme partie nous présente Pete, jeune étudiant, qui baigne dans les prémisses hippies et fait la rencontre de Carol. Il y aura ici une dualité entre les partisans de la guerre du Vietnam et les pacifistes qui la dénonce. Je me suis beaucoup ennuyée dans cette nouvelle où un jeu de cartes : le chasse-cœurs est prédominant et même envahissant. Bon certes, c’est l’idée car ce jeu sera le fléau de l’université mais tout de même je n’en pouvais plus ! J’ai en revanche aimé en apprendre plus sur les années sixties car l’ambiance régnant à cette époque est bien mise en avant, avec nostalgie même. On ressent la mélancolie de King pour cette Atlantide perdue – Amérique d’avant ces années – et pour ce tournant dans l’histoire. Cela m’a parfois effrayé car tellement loin de notre société actuelle et parfois fait rêvé. Mais ça m’a permis de mieux comprendre l’effarement de mes grands-parents qui eux on connut l’avant et l’après 68 face à notre génération si loin de tout cela. Je pense toute fois que l’on ne peut pas dans cette lecture, nous « jeunes moineaux », saisir toute la profondeur et l’esprit que King a voulu communiquer sur ces années…
La 3eme partie est très courte et mise en chapitre sur une journée avec les heures pour titres. On suit un vétéran de la guerre du Vietnam qui se fait passer pour aveugle et se fait également passer pour 3 personnes différentes. Une nouvelle étrange dont je n’ai pas saisi la nécessité !
Le 4eme partie nous parle de Sully qui faisait partie de la bande enfantine Carol/Bobby (cf première partie) et qui a eu une relation amoureuse avec Carol pendant l’adolescence. King traite dans cette nouvelle essentiellement de la guerre et de ce qui s’est passé sur le champs de bataille, j’ai profondément détesté cette partie. Pleine de boucherie de guerre et de conséquences de celle-ci. Nécessaire vous me direz, oui peut-être ! Mais ce sont des récits que je trouve bien trop dur pour ma sensibilité.
La dernière partie finie la boucle, on retrouve Bobby adulte ainsi qu’une société qui nous est plus familière…
En résumé, je ne change pas trop de point de vue sur le fait que je préfère Stephen King dans son genre habituel. Les émotions étaient présentes dans la première partie certes, mais je trouve que les évènements peinent à s’enchaîner lorsqu’il n’est pas dans son domaine de prédilection. Je pense que mise à part la première partie, ce livre s’effacera vite de ma mémoire.
Les + : une époque bien mise en avant et une richesse historique, une idée original dans la première partie qui aurait pu faire l’objet d’un développement plus conséquent dans un roman lui étant consacrée.
Les – : peu d’évènements et beaucoup de répétition, on s’ennuie vite. Un texte parfois très dur.
En vidéo :
Livre lu dans le cadre du challenge Mystère 2016 initié par Frogzine
Ce livre entre également dans le Challenge 1 pavé par mois organisé par « Des livres, des livres »
« Assassin’s Creed : Forsaken » de Oliver Bowden
Résumé :
1735 – Londres. Haytham Kenway a appris à manier l’épée depuis qu’il est capable d’en tenir une. Alors, quand des hommes armés attaquent la demeure familiale, assassinent son père et enlèvent sa sœur, Haytham défend son foyer de la seule manière possible : il tue. Après ce drame, un mystérieux tuteur le prend sous son aile et l’entraîne pour faire de lui un assassin redoutable. Consumé par sa soif de vengeance, Haytham se lance dans une véritable vendetta. Il ne se fie à personne et remet en question tout ce qu’il a toujours connu. Conspirations et trahisons l’assailliront de toutes parts tandis qu’il plongera au cœur du conflit séculaire qui oppose les Assassins aux Templiers.
Extrait :
Le silence, à peine troublé par une douce brise et par le chant des oiseaux, fut brisé par Reginald :
– Tu l’aurais fait ?
– Quoi donc, Reginald ?
Il songeait au garçon.
– Tuer cet enfant. Tu l’aurais fait ?
– Lancer une menace sans être capable de la mettre à exécution ne sert pas à grand-chose. Si je n’avais pas pensé ce que je disais, l’épicier l’aurait remarqué. il l’aurait vu dans mon regard. Il l’aurait deviné.
Reginald changea de position sur sa selle, mal à l’aise.
– Alors c’est « oui » ? Tu l’aurais bel et bien tué ?
– Absolument, Reginald. Je l’aurais tué.
Mon avis : ♥♥♥♥♥
Comme vous l’avez remarqué, aucun cœur n’est coloré et ce n’est pas un oubli ! C’est une première dans mon blog mais là, je suis obligée… J’avoue que je m’attendais un peu à être déçue à l’entrée de cette lecture, j’aime beaucoup le jeu et je me suis dit pourquoi pas essayer de lire un des livres de la saga et bien, j’aurais dû me fier à mon premier instinct !
Des personnages à peine travaillés avec des personnalités que l’on arrivent pas à cerner : les dialogues disent une chose et leurs actes l’inverse, des – soit disant – prises de conscience qui n’entraînent aucun changement d’actes, à quoi servent-elles donc ? Je cherche encore la réponse ! On sait déjà ce qu’il va se passer avant même que les évènements arrivent :
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La trahison, je l’ai compris et l’ai vu venir grosse comme une maison à la 10éme page, le « héros » ne la découvre qu’à la 300éme. Alors oui, il s’en doute et on nous fait attendre LA découverte, tout cela pour aboutir à une colère qui dure une page et point. Super, j’ai attendu 300 pages pour que tout se termine en 3 lignes !
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Une histoire d’amour bateau que l’on comprend dés la première allusion et des descriptions niaises au possible : « Cette femme-là, par contre… J’avais vu quelque chose dans ses yeux, comme si elle était mon âme sœur ». Tout cela encore une fois pour que ça dure 10 pages !
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Un enfant qui arrive plusieurs années plus tard avec un « Est-il possible que… Que j’aie un fils ? » Voilà encore un cliché que l’on sent à des kilomètres à la ronde. Et en plus qui débouche sur une relation bizarre entre les deux protagonistes mi-haine mi-affection aboutissant sur.. Bah sur rien de fantastique !
Alors voilà : de la bagarre, des meurtres, de la bagarre et encore des meurtres. Le tout, évidemment, avec un « héros » toujours plus intelligent, plus malin, plus rapide et plus fort que ses adversaires ! Alors oui, j’en conviens c’est l’idée principal du jeu… M’enfin là, il s’agit d’un livre on ne peut pas juste se satisfaire de cela ! Pourquoi écrire un livre pour qu’il soit si cliché et sans queue ni tête ? Les bagarres pourrait être incorporées avec intelligence et menées quelque part – je ne sais pas moi, une vraie quête ou du moins s’appuyer sur une histoire de vie qui tient la route – plutôt que d’être successive et toujours décrite de la même manière pour aboutir à rien de rien ! En faite, tout est à dormir debout dans ce roman ! Même le côté historique est biaisé !
Je me suis donc mise en mode « Lecture rapide » pour finir ce livre en espérant que quelque chose le sauverai peut-être à la fin : en vain ! Je ne ferais pas de + et de – car sincèrement, je déconseille cette lecture qui est bien inutile. Avec toutes mes excuses pour la brutalité et la non-diplomatie que contient mon article, mais je suis assez remontée de voir que l’on édite de tels idioties alors que tant d’écrivains avec talent galèrent à trouver un éditeur… Sachant qu’en plus, d’après des recherches c’est l’un des meilleurs de la saga : Wahou ! Je n’ose imaginer le reste 
Livre lu dans le cadre du challenge Mystère 2016 initié par Frogzine
« L’enfant de Noé » de Eric-Emmanuel Schmitt
Résumé / Extrait :
« Nous allons conclure un marché, veux-tu?
Toi, Joseph, tu feras semblant d’être chrétien, et moi je ferais semblant d’être juif. Ce sera notre secret, le plus grand des secrets. Toi et moi pourrions mourir de trahir ce secret. Juré ?
– Juré »
1942. Joseph a sept ans. Séparé de sa famille, il est recueilli par le père Pons, un homme simple et juste, qui ne se contente pas de sauver des vies. Mais que tente-t-il de préserver, tel Noé, dans ce monde menacé par un déluge de violence ?
Mon avis : ♥♥♥♥♥
J’ai décidé de ne pas mettre plus d’extrait que celui contenu dans le quatrième de couverture, le livre étant court (120 pages) je préfère ne pas tout dévoiler. C’est encore une leçon de vie dans les lignes de ce roman que Eric-Emmanuel Schmitt nous offre de la délicatesse de sa plume.
On suit l’histoire de Joseph, enfant juif pendant la Seconde Guerre mondiale, qui est recueilli et caché par le Père Pons. Il va y découvrir l’amour, l’amitié, sa religion ainsi que celle de son bienfaiteur. C’est un roman empreint de solidarité, de bienveillance et de courage avec toujours cette dualité de tristesse profonde rempli d’espoir que E. E. Schmitt manie à la perfection. Le texte est poignant et le thème encore une fois sensible et tragique.
Le livre est très court comme je le disais et on a vraiment pas envie de le lâcher, on espère avec cet enfant qu’il survive et qu’il retrouve sa famille. Je dois même dire que j’ai ressenti un goût de trop peu, même si pourtant tout était dit. A la fin, je me suis retrouver perplexe et pensive, le livre dans les mains et un sourire aux lèvres, revivant l’histoire dans la mélancolie de l’avoir déjà finie.
C’est un très bel hommage à la religion juive et aux pauvres victimes de cette terrible guerre, avec parfois un franc-parlé et des vérités nécessaires. On note aussi une belle liaison dans le titre qui sont toujours bien réfléchis et subtils, ici il nous renvoi à l’histoire de l’arche de Noé. Le côté religieux et solidaire de cette histoire biblique, nous dépeint bien les idées principales du roman.
Encore un E.E. Schmitt époustouflant !
Les + : Un texte beau et subtil dans un contexte historique poignant. Une leçon de vie et de courage.
Les – : Livre très très court…
Livre lu dans le cadre du challenge Mystère 2016 initié par Frogzine