Résumé :
1735 – Londres. Haytham Kenway a appris à manier l’épée depuis qu’il est capable d’en tenir une. Alors, quand des hommes armés attaquent la demeure familiale, assassinent son père et enlèvent sa sœur, Haytham défend son foyer de la seule manière possible : il tue. Après ce drame, un mystérieux tuteur le prend sous son aile et l’entraîne pour faire de lui un assassin redoutable. Consumé par sa soif de vengeance, Haytham se lance dans une véritable vendetta. Il ne se fie à personne et remet en question tout ce qu’il a toujours connu. Conspirations et trahisons l’assailliront de toutes parts tandis qu’il plongera au cœur du conflit séculaire qui oppose les Assassins aux Templiers.
Extrait :
Le silence, à peine troublé par une douce brise et par le chant des oiseaux, fut brisé par Reginald :
– Tu l’aurais fait ?
– Quoi donc, Reginald ?
Il songeait au garçon.
– Tuer cet enfant. Tu l’aurais fait ?
– Lancer une menace sans être capable de la mettre à exécution ne sert pas à grand-chose. Si je n’avais pas pensé ce que je disais, l’épicier l’aurait remarqué. il l’aurait vu dans mon regard. Il l’aurait deviné.
Reginald changea de position sur sa selle, mal à l’aise.
– Alors c’est « oui » ? Tu l’aurais bel et bien tué ?
– Absolument, Reginald. Je l’aurais tué.
Mon avis : ♥♥♥♥♥
Comme vous l’avez remarqué, aucun cœur n’est coloré et ce n’est pas un oubli ! C’est une première dans mon blog mais là, je suis obligée… J’avoue que je m’attendais un peu à être déçue à l’entrée de cette lecture, j’aime beaucoup le jeu et je me suis dit pourquoi pas essayer de lire un des livres de la saga et bien, j’aurais dû me fier à mon premier instinct !
Des personnages à peine travaillés avec des personnalités que l’on arrivent pas à cerner : les dialogues disent une chose et leurs actes l’inverse, des – soit disant – prises de conscience qui n’entraînent aucun changement d’actes, à quoi servent-elles donc ? Je cherche encore la réponse ! On sait déjà ce qu’il va se passer avant même que les évènements arrivent :
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La trahison, je l’ai compris et l’ai vu venir grosse comme une maison à la 10éme page, le « héros » ne la découvre qu’à la 300éme. Alors oui, il s’en doute et on nous fait attendre LA découverte, tout cela pour aboutir à une colère qui dure une page et point. Super, j’ai attendu 300 pages pour que tout se termine en 3 lignes !
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Une histoire d’amour bateau que l’on comprend dés la première allusion et des descriptions niaises au possible : « Cette femme-là, par contre… J’avais vu quelque chose dans ses yeux, comme si elle était mon âme sœur ». Tout cela encore une fois pour que ça dure 10 pages !
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Un enfant qui arrive plusieurs années plus tard avec un « Est-il possible que… Que j’aie un fils ? » Voilà encore un cliché que l’on sent à des kilomètres à la ronde. Et en plus qui débouche sur une relation bizarre entre les deux protagonistes mi-haine mi-affection aboutissant sur.. Bah sur rien de fantastique !