Le signal – Maxime Chattam

Découverte Shopping – Editions Pocket – Prix 9,95 €

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La famille Spencer vient de s’installer à Mahingan Falls.
Un havre de paix.
Du moins c’est ce qu’ils pensaient….
Meurtres sordides, conversations téléphoniques brouillées par des hurlements inhumains et puis ces vieilles rumeurs de sorcellerie et ce quelque chose d’effrayant dans la forêt qui pourchasse leurs adolescents…
Comment le shérif dépassé va-t-il gérer cette situation inédite?
Ils ne le savent pas encore mais ça n’est que le début…
Avez-vous déjà eu vraiment peur en lisant un livre ?

Personnages & Adolescence

On suit la famille Spencer, nouveaux propriétaires d’une immense demeure rebaptisée la Ferme, dans leur emménagement à Mahingan Falls. La famille se compose du père, Tom et de la mère, Olivia ; ainsi que de deux adolescents : Chad, leur fils et Owen, le neveu d’Olivia fraîchement orphelin ; et pour finir, de la petite dernière d’à peine deux ans, Zoey. On voit évoluer cette famille et l’on ne peut que s’identifier à ces personnages profondément travaillés. Non seulement on s’attache vite à eux, mais surtout on y croit et c’est, me semble-t-il, une des plus belles forces du livre. 
J’ai vraiment aimé vivre auprès de cette famille soudée ayant pourtant des fêlures importantes comme le décès prématuré de la soeur d’Olivia. Et bien que je ne peux nier l’existence de certains clichés et d’une maturité presque irréelle des deux ados, je clame haut et fort que cela ne m’a pas dérangé tellement s’était bien construit. Pour finir, l’adolescence est brillamment pointée du doigt et la débrouillardise de ces gamins est surprenante, osée mais exaltante ! Un bon combo donc, même si je conçois que certains soient restés dubitatif sur ces ados si héroïques…

Fantastique & Horrifique

Que les choses soient dites de suite… j’ai dormi avec la lumière pendant une semaine de peur de voir surgir dans le coin de ma chambre une créature inhumaine prête à me dévorer toute crue ! Je me suis régalée avec mes frayeurs livresques tout au long de ma lecture et je peux assurer avoir retrouvé cette même satisfaction étrange qu’en lisant un King. Oui, oui… rien de moins ! Je pense que Chattam, que j’ai découvert avec ce roman, mérite le titre de King français et je vais m’expliquer…
Quand vous ouvrez un King, vous savez que l’extraordinaire va surgir de l’ordinaire, que l’atmosphère si réelle va subtilement découvrir une faille irréelle qui va vous prendre aux tripes et vous collez votre frayeur tant recherchée… Et bien ici c’est pareil. Chattam a réussi cet exploit de faire émerger de l’irréel dans le réel, si bien que notre propre réalité est remise en cause et se voit troubler par nos frayeurs. C’est chacune de nos vies qui sont dépeintes dans les premières pages… Qui n’a jamais déménagé et écouté les bruits de la nouvelle demeure avec inquiétude ? Qui n’a jamais eu de frissons en se demandant le passé du domicile et sa potentialité de drames ? Osez donc entrer dans vos peurs, c’est ce que propose Chattam ! 

Lieu & Mystère

Pour ceux qui me connaissent vous savez à quel point je raffole d’histoire donc vous ne serez pas étonnés que je mette en évidence le récit historique de la petite ville de Salem sur laquelle l’auteur s’appuie pour écrire cette histoire de fantômes ! Un véritable bonheur de suivre les traces des sorcières de Salem et que l’auteur s’en inspire pour nous effrayer mais aussi construire cette drôle d’histoire dont je ne veux pas trop vous en dire ! Un lieu mystérieux enfermant un mystère bien plus grand que supposé. 
Je ne soulèverais qu’un seul bémol, la grosseur des choses et des morts que parfois j’ai trouvé un peu lourde. Disons qu’à la dixième mort, bien grade et cruelle, on se lasse un peu du récit trash ! De plus,  il est vrai que la résolution peu paraître un peu tirée par les cheveux, mais il n’empêche que j’ai passé un très bon moment et que je vais très vite réitérer l’expérience CHATTAM !!

En une phrase…

À lire pour les fans de fantastique et d’horrifique ! 7/10 !

« Frankenstein » de Mary Shelley

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Résumé :

Victor Frankenstein, scientifique genevois, est recueilli sur la banquise par un équipage faisant route vers le Pôle Nord. Très tourmenté, il livre son histoire au capitaine du bateau : quelque temps auparavant, il est parvenu à donner la vie à une créature surhumaine. Mais celle-ci sème bientôt la terreur autour d’elle…

Mon avis : ♥♥♥♥♥

En véritable mythe, Frankenstein est dans tous les esprits… Et pourtant sa lecture apporte tellement plus que la légende créée par la rumeur populaire. Rumeur qui a même fait fusionner le monstre et son créateur sous le même nom, le tristement célèbre Dr Frankenstein. Mary Shelley, femme intellectuelle et brillante de son époque, a su mêler les genres avec brio en nous cédant une fine analyse des débordements de la science et de l’éthique inhérente à celle-ci. In fine, cet oeuvre est un splendide pamphlet tragique sur la solitude et l’inhumanité ainsi qu’une réflexion métaphysique poussée sur le monde laïcisé qui n’a plus de Dieu pour se limiter. 
De son époque littéraire, Mary fait se joindre toutes les subtilités en nous offrant les genres les plus en vogue de son temps en un seul ouvrage. Ainsi :
  • le roman épistolaire comme récit-cadre avec les lettres de Walton, mais aussi le roman d’aventure avec son expédition dangereuse en mer.
  • le roman d’apprentissage via le monstre déambulant dans la vie et ses désillusions.
  • le roman sentimental à travers l’amour d’Elizabeth et Frankenstein.
  • Enfin, le romantisme passant par l’obsession du savoir des deux personnages clés (à savoir, Frankenstein et Walton) et le roman gothique si cher à cette époque !
Un mélange subtilement réparti qui nous offre une merveille de la littérature gothique, ou de ce qui est défini comme le premier roman de science-fiction. Les émotions vont crescendo et lorsque l’on se penche un peu sur la vie de l’auteure, elles sont encore accentuées par la sensation de lire une oeuvre qui se livre à coeur ouvert, sans détours et en toute conscience de ses souffrances. On ne peut que se plonger corps et âme dans l’envie de vengeance du monstre, né sans nom et rejeté par son créateur, et qui malgré une profonde bonté ne subira que les pires affronts par la race humaine… peureuse face à l’étrange ou face à l’étranger. On en vient même à se demander qui est le véritable monstre ? Le créateur ou la créature, mais aussi peut-être humanité toute entière. Qui est vraiment celui qui mérite la potence ? Pour ma part, j’ai fait mon choix et celui-ci me ronge le coeur. Je m’indigne et je souffre près de celui que mon coeur voudrait sauver !!! Je vous laisse choisir et voir par vous même, car sincèrement si vous n’avez pas encore tenté l’aventure de ce prométhée – ou Faust – moderne, allez-y sans crainte, sauf peut-être pour vos émotions…

A voir également, « Mary Shelley » sorti récemment. Il met en avant la fragilité et la force de l’auteure dans une vision très poétique et saisissante de son amour pour Percey Shelley et de sa solitude grandissante… jusqu’à sa frénétique écriture de « Frankenstein ».

« Ne doutez pas de la capacité d’une femme  de connaître
le deuil, la trahison, la mort »

 

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« Épopées Avaloniennes – Tome 1 : Hérodias et le guerrier au linceul » de Sara Greem

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Résumé :

Voici l’histoire de la prêtresse-ovate Hérodias qui constitue une légende parmi les maints contes celtes écrits, imaginés ou juste inspirés des mystères d’Avalon. La mythologie celtique se mêle au récit d’une épopée qui modifia le cours de l’histoire. Hérodias d’Athènes vit sur l’île d’Avalon, l’île sacrée protégée par ses brumes depuis bien avant la mort du roi Arthur, et gérée par le Conseil des Anciennes composé des Grandes Prêtresses Viviane, Morgane et Dana. Mais depuis quelque temps, il semble que les brumes se désagrègent peu à peu, rendant l’île d’Avalon dangereusement visible à ses ennemis. Hérodias, qui a reçu l’appel de la grande Déesse et du dieu cornu, Cernunnos, afin qu’elle accomplisse sa destinée à travers la nuit rituelle de Beltane et devienne à son tour Grande Prêtresse, a des visions récurrentes d’horreur et de mort. Une guerre se prépare. Les chrétiens, désireux d’éradiquer tout type de religion païenne, usent de trahisons et de magie occulte à l’encontre des derniers adorateurs des dieux multiples. Hérodias devra renforcer sa magie et ses pouvoirs pour la sauvegarde d’Avalon. Mais quel est le rôle exact que le destin lui réserve ? Et qui est le mystérieux guerrier au linceul que les dieux ont placé sur sa route ?

Mon avis : ♥♥♥♥♥

Quelle surprise que ce service-presse ! Lorsque j’ai été contacté via le site « Simplement pro », je me suis tâtée avant d’accepter étant donné le thème. En effet, bien que j’aime l’histoire et par conséquent, les romans historiques, le côté « druidesque » n’est pas trop mon élément. Après lecture, je n’arrête pas de me dire que je serais passé à côté d’un super moment de lecture et de l’envie folle de lire le tome 2 !! Merci encore à Sara Greem et aux éditions du 38 de m’avoir offert cette lecture 🙂
On suit Hérodias, une prêtresse celte, qui après avoir été appelé pour s’accoupler lors de la prochaine nuit de Beltane au Dieu cornu ne cesse d’avoir des visions de guerre. Effrontée et insolente, le Conseil des Anciennes (prêtresses) tente de l’apprivoiser et de la calmer mais c’est sans compter sur son caractère bien trempé et ses certitudes qui la mèneront là où elle décide d’aller. Après avoir trouvé et sauvé le guerrier au linceul ainsi que son ami, une solide amitié commence à se créer entre eux, une alliance même qui devra lutter contre l’attaque féroce des chrétiens voulant laver le monde de la religion païenne à n’importe quel prix, mais surtout au prix du sang.
J’ai beaucoup aimé le caractère fougueux et déterminé de l’héroïne. Une femme soldat qui ne lâche jamais et va au bout de son point de vue quitte à perdre autant de plumes que nécessaire dans la bataille. Un personnage solide qui porte le roman sur ses épaules. De plus, l’auteur ne lésine pas sur les détails historiques, de légende en légende, on est émerveillé par ce monde celte et ses richesses. L’action est aussi une permanence dans cette histoire très rythmée par tous les événements, je me sentais même parfois hors-d’haleine pour les personnages qui il faut le dire « en ch**** profondément » (pardon pour l’expression !). Enfin, le sadisme de la christianisation écrasante de l’époque est très bien narrée par l’auteur… Le roman ou épopée a donc tous les atouts pour séduire ses lecteurs, entre personnages qui tiennent la route, aspect historique correctement retranscrit et une pointe de magie mythologique ! Un mélange réussi pour lequel je salue la plume de l’auteur qui pour moi mérite amplement sa place à côté des sagas du genre en grand magasin culturel 🙂

« Kafka sur le rivage » de Haruki Murakami

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Résumé :

Un adolescent, Kafka Tamura, quitte la maison familiale de Tokyo pour échapper à une malédiction œdipienne proférée par son père. De l’autre côté de l’archipel, Nakata, un vieil homme amnésique, décide lui aussi de prendre la route. Leurs deux destinées s’entremêlent pour devenir le miroir l’une de l’autre, tandis que, sur leur chemin, la réalité bruisse d’un murmure envoûtant.

Mon avis : ♥♥♥♥♥

Lorsque j’ai commencé cette lecture, je ne m’attendais pas du tout à cela. Une amie me l’a conseillé et en me lançant dans l’aventure Murakami dont j’avais souvent entendu le nom, étrangement je ne pensais pas : fantastique ! Imaginez donc ma surprise quand Nakata se met à discuter avec un chat, une belle surprise d’ailleurs qui m’a laissé étonné et rêveuse (et oui, un rêve de petite fille ! Comme dans Sailor Moon, je parle souvent à mes chats, m’enfin je comprends pas ils ne me répondent jamais, les bougres !!). La suite m’a hypnotisé bien que parfois j’étais plus dans le cauchemar que dans le rêve ! Mais maintenant que le postulat de base est posé, passons à la suite…
Kafka et Nakata, que rien ne lie de primes abords, prennent tous deux la route pour des raisons différentes. Mais la quête ou la sortie de ce labyrinthe sera la même, celle d’eux-même. C’est donc une quête initiatique des deux personnages qui se trouve dans ces pages. Si l’un fuit la maison parentale pour éviter la malédiction prophétique émise par son père, à savoir « tu tueras ton père puis coucheras avec ta mère et ta sœur« , l’autre prend la route suite à un meurtre qu’il a commis et pour remettre en place ce qui à été déplacé dans sa jeunesse. Bon tout cela reste confus, je vous l’accorde, mais c’est aussi la beauté du livre. Cet ouvrage est dur à conter, il se lit et se vit…
En effet, Murakami joue avec le fil sensible qui sépare la réalité du rêve et du fantastique. Avec de nombreuses métaphores, il navigue entre onirisme et réalité nous laissant parfois un peu dans l’obscur et donnant ainsi la possibilité au lecteur de sa pleine imagination. Si bien que tout le mystère ne s’éclaire pas entièrement même à la fin. En clair, il nous donne un élan et nous laisse vivre notre lecture. Je pense que chacun à sa propre émotion dans ses pages, chaque scène résonnant en nous face à notre expérience et à ce qui nous touche. Le mystère retient d’abord notre attention, puis la magie de cette douce avancée fantastique nous prends, nous hypnotise et tisse une toile de plus en plus épaisse dont on ne veut plus s’échapper. Il nous enivre de sa plume qui semble nous dire : « Tout est possible ».
Et au-delà de cette brume mystérieuse et divine dont parfois les passages sont insoutenables, d’où mon utilisation de cauchemar au début, l’auteur nous livre une montagne de références littéraires et culturelles. Tout d’abord prenons le prénom du personnage central, Kafka qui a lui-même choisit ce nom pour sa fuite. Celui-ci est plein de sens si l’on reprend les œuvres du célèbre auteur thèque homonyme : « La Métamorphose » comme le nom de l’oeuvre l’indique, mais aussi l’idée du labyrinthe dans « Le Château » et la peinture brute de la condition humaine dans la presque totalité de ses œuvres. Ensuite, parlons du récit lui-même qui reprend le mythe d’œdipe et se construit autour de lui comme une tragédie grecque, une sorte d’épopée contemporaine. Et pour finir, Kafka étant un grand lecteur et s’installant dans une bibliothèque, les références littéraires défilent donc pour le plus grand bonheur de son lectorat.
Murakami est en conclusion un ovni divin que je ne peux que vous conseiller si vous n’avez pas encore tenté l’expérience. Car que l’on aime ou que l’on déteste, on ne peut nier qu’il a une patte bien à lui qui le rend unique en son genre dans notre si chère littérature.

coup de coeur

« Endgame – L’Appel » de James Frey & Nils Johnson-Shelton

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Résumé :

ENDGAME EST UNE REALITE. ENDGAME A COMMENCE.

Douze jeunes élus, issus de peuples anciens. L’humanité toute entière descend de leurs lignées, choisies il y a des milliers d’années. Ils sont héritiers de la Terre. Pour la sauver, ils doivent se battre et résoudre la Grande Enigme. Si aucun n’y parvient, nous sommes tous perdus.
Ils ne possèdent pas de pouvoirs magiques, ils ne sont pas immortels, mais ils sont entraînés !
Traîtrise, courage, amitié, chacun suivra son chemin, selon sa personnalité, ses intuitions et ses traditions…
Cependant, il n’y aura qu’un seul vainqueur.
Ce qui sera, sera …


Mon avis : ♥♥♥♥

Voilà une belle aventure ! Tout commence avec des météorites à divers endroits et concernant des personnages différents. En effet, on suit ici plusieurs personnes, sautant de l’un à l’autre au fil des chapitres. En tout, ils sont 12 + 1 (bizarre, vous vous direz ! Cela serait si simple d’écrire 13, mais ceux qui l’ont lu comprendront, je pense !). Suite à ces catastrophes, ils doivent trouver une clé qui permettra de déclencher Endgame, le premier qui la trouve sera le vainqueur de cette « manche ». Recherche qui est bien sûr ponctuée de morts, de bagarres, de déplacements à travers le monde et de beaucoup, beaucoup d’intrigues !
Ce livre est un enchainements d’action, on a que peu de temps pour respirer grâce au style rapide traduit par des phrases courtes et des chapitres de 1 ou 2 pages. J’ai eu la sensation de lire un film ^^ non, non je ne me trompe pas de mot, vous lisez bien 🙂 Il est écrit comme un film, un scénario de film que ce soit dans les dialogues, dans les actions et même dans les descriptions. Du coup, les pages s’enchaînent et on ne voit même plus l’épaisseur du livre !
Les personnages, quant à eux, sont magnifiquement traités et mis en valeur. Ils ont tous de vrais caractéristiques, si bien que même si le nom de chacun n’était pas répété en début de chapitre pour nous situer, on pourrait tout de même s’y retrouver. Que ce soit des tics de paroles ou encore des attitudes particulières, le travail de fond sur chacun d’eux est spectaculaire. Bon en revanche, bien que ce travail soit bien ficelé, il faut tout de même soulever le fait que 12 personnages (+ 1) c’est beaucoup et si vous êtes comme moi, à décider de lire ce type de livre dans un moment où vous n’avez que peu de temps à consacrer à votre lecture, vous aurez peut-être des moments où vous pédalerez dans la semoule 😀 Fait que, par contre, je ne peux pas reprocher aux auteurs !
Je tiens également à saluer un autre aspect du travail des écrivains car ils ne se sont pas contentés d’écrire un livre… Ils ont crées un univers presque réel que ce soit au sein même des pages – grâce notamment à des liens vers des pages web – mais surtout avec le jeu qu’ils ont mis en place après la sortie du livre et qui se jouait sur pas moins de kilomètres que la planète entière ! Ils ont crées leur monde, leur Endgame grandeur nature et ça, je trouve ça génial !
En bref, comme vous l’aurez compris, j’ai aimé cette lecture. Seul bémol qui me fait mettre 4 cœurs et non 5, c’est que je suis de la génération de « Battle Royal » qui fût le premier gros succès de ce genre et que je n’ai pas réussi pendant la lecture à me détacher de l’idée que tout cela ressemble quand même à « Hunger Game ». Du coup, je n’ai pas été happé par l’innovation… Mais il n’en reste pas moins, que beaucoup de mes questions restent en suspens à la fin de ce livre et que j’ai très envie de lire la suite !!!

« Joyland » de Stephen King

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Résumé :

Les clowns vous ont toujours fait un peu peur?
L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse?
Alors, un petit conseil: ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage.

Après une rupture sentimentale, Devin Jones, 21 ans, débarque l’été 1973 à Joyland, petit parc d’attraction sur le littoral de la Caroline du Nord. Il est embauché avec d’autres étudiants pour compléter l’équipe de forains, à la fois étrange et joyeuse. Sa rencontre avec un petit garçon doué de voyance, atteint d’une maladie grave, et surtout de sa mère, va changer la vie de Devin. Obsédé par le mystère du train fantôme soi-disant hanté par le spectre d’une femme égorgée 4 ans auparavant, le jeune homme se lance dans l’enquête. Un nouveau meurtre est-il possible? Parviendra-t-il à l’éviter? Une chose est sûre, l’aventure le changera à jamais.


Mon avis : ♥♥♥♥♥

Encore une belle lecture, signée King. Comme toujours, j’avais beaucoup de mal à poser mon livre et à dormir (…Encore un chapitre… Mince déjà 1 heure du mat’… Bon tant pis, encore un, au point où j’en suis !). On suit ici, Devin, un jeune qui se lance dans le monde du travail et laisse de côté ses études après une rupture difficile. Il se fait embaucher dans un parc d’attraction dont l’un des jeux est hanté… Évidemment 🙂 De nombreuses aventures l’attendent, de magnifiques rencontres mais aussi de moins belles dans une forme de quête de lui-même, il évolue et apprend les vraies choses de la vie.
En revanche, l’histoire ne s’épanche que peu sur le côté horreur, pas de sortie innombrable du fantôme, et peu de sueurs froides comparé aux autres romans de l’auteur. Mais une vraie enquête sur ce meurtre glauque survenu plusieurs années auparavant. Et surtout, la vie et la recherche d’identité de Devin ainsi que des personnages pour certains adorables, pour d’autres détestables qui gravitent autour de lui. Des thèmes chers à King sont ici abordés : le passage de « l’adolescence » à l’âge adulte, l’intuition (ou plutôt le don comme dans « Shinning ») mais aussi les sentiments humains : l’amour, l’amitié, la fraternité, la découverte de soi, l’entre-aide, la famille, le dépassement du deuil…
En bref, ce livre m’a pris aux tripes. Même s’il n’a pas été un coup de cœur, j’ai adoré voyager dans ce parc d’attraction et suivre les personnages qui y sont dépeints avec beaucoup de tendresse. Je vous le conseille vivement pour disons, un entre deux des écrits de l’auteur, entre pointe d’horreur et histoire de vie.

 

« Harry Potter et l’enfant maudit » de J.K.Rowling, John Tiffany et Jack Thorne

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Mon avis : ♥♥♥♥♥

La critique à été bien dur avec cette pièce de théâtre ! J’en ai entendu de toutes les couleurs, si bien que le jour J de l’achat j’ai même hésité à attendre la sortie poche pour me lancer… Et puis, mon amour d’adolescente pour Harry à pris le dessus et j’ai filé en caisse ! Et JE LE REMERCIE !!!! Quel régal ça a été de replonger dans mon univers favoris !
Je ne cache pas que je comprends les critiques : « c’est du déjà vu », « J.K. Rowling essaie de refaire vivre une histoire déjà fini » ect ect… En effet, si vous cherchez un renouveau ou de l’inédit, vous serez déçu. Mais pour ma part qui ne cherchait justement que la continuité du génie et de la magie de l’auteure, j’ai été servi !
On suit ici Albus, le fils de Harry et Ginny, qui trouve bien dur d’être le fils d’un personnage si important et courageux que son papa, et Scorpius, fils de Drago, pas gâté par la nature vous vous direz !!! C’est une histoire d’amitié improbable entre les deux et une histoire de présent et de passé qui s’emmêlent. Ensuite au programme vous avez  de l’évasion, des déplacements dans le temps et évidemment les forces du mal, avec un Voldemort qui nous réapparait un peu… Mais je ne vous en dis pas plus, je n’ai envie de dénaturer votre lecture. Si vous aimez l’univers, foncez !
On replonge intégralement dans le Poudlard que l’on connait avec la relève de nos héros (à travers leurs enfants), j’ai adoré voir évoluer ces enfants et voir Harry, Hermione, Ron et Ginny adultes et encore si liés. En bref, j’ai aimé répondre à toutes les questions que je me posais après avoir fini le dernier tome, il y a tant d’années. Le trio d’écriture fonctionne bien et le format de la pièce est très bien exploité, la seule chose à dire est que, du coup, je l’ai dévoré deux fois plus vite XD
Je crois que l’on peut dire tout ce que l’on veut, Harry à été pour toute une génération si galvanisant et « innovateur » que ce sera toujours aussi délectable de poursuivre la lecture de ses aventures, pour nous. Alors je dis un grand OUI à ce livre et je rêve même d’aller voir la pièce ! Tout comme je rêve que J. K. Rowling poursuivre cette histoire et relance la saga… Même si je sais que ce n’est absolument pas à l’ordre du jour, je me dis qu’avec Harry tout est possible 😉

 

« Les sœurs Grimm » – Tome 1 & 2 de Michael Buckley


Résumé :

Tome 1 – Avec les sœurs Grimm, devenez détective de contes de fées ! Pour Daphné et Sabrina Grimm, la vie n’a pas toujours été un conte de fées. Après la mystérieuse disparition de leurs parents, les deux sœurs sont envoyées chez leur grand-mère… qu’elles croyaient morte depuis longtemps ! Et elles ne sont pas au bout de leurs surprises. L’étonnante Mamie Relda leur apprend qu’elles sont les descendantes des célèbres frères Grimm et qu’elles sont chargées d’une mission : maintenir la paix entre les humains et les créatures féeriques. A peine Daphné et Sabrina ont-elles le temps de se remettre de leurs émotions que, déjà, leur première aventure commence : un géant sorti d’on ne sait où menace la ville.
Tome 2 – Même les détectives de contes de fées doivent aller à l’école ! Fini les vacances et les courses-poursuites avec des géants : Daphné et Sabrina Grimm doivent maintenant aller à l’école de Port-Ferries. Dès le premier jour, Daphné devient la préférée de Blanche-Neige, sa maîtresse. Alors que sa sœur s’amuse comme jamais, cette rentrée est un vrai cauchemar pour Sabrina. Et quand le corps de son professeur est retrouvé suspendu dans une immense toile d’araignée, elle comprend que l’école a un sérieux problème avec ses élèves Findétemps. Les enfants des créatures de contes de fées ont-ils un rapport avec ce crime ? Les sœurs Grimm mènent l’enquête…

Extrait :

Sabrina et Daphné continuèrent à courir, malgré la nuit, malgré les branches qui leur griffaient le visage et les bras, malgré l’épuisement qui peu à peu les gagnait. Elles n’en pouvaient plus. Mais la peur était la plus forte. Une peur qui les poussait à continuer, envers et contre tout.
Un effroyable mugissement se fit entendre au loin, suivi d’un bruit d’arbre qui tombe et de cris d’animaux.
– Il faut qu’on trouve un moyen de l’arrêter ! cria Daphné, à bout de souffle.
Oui, mas lequel ? Que pouvaient deux enfants contre un monstre pareil ?
– Je sais, répondit Sabrina.

Mon avis : ♥♥♥♥

Voilà deux tomes d’une saga toute mimi qui ont fait ressurgir mon âme d’enfant ! Une immersion dans les contes féeriques avec leurs gentils et leurs méchants. Comme décrit dans le résumé, on suit Daphné et Sabrina Grimm dans leurs aventures trépidantes contre différents méchants qui viennent semer la zizanie dans la ville de Port-Ferries. On y croise également « Le Prince Charmant », « Blanche-Neige », « Le Grand Méchant Loup », « Mr Septnain » et autres personnages tant connus et aimés… Ou pas ! Et on se laisse bercer par cet état d’esprit enfantin mais trépidant qui ressort de cette saga et de sa revisite des contes des frères Grimm.
D’ailleurs sur ce point, je tiens à faire un lien avec la série « Once Upon a Time » qui a de nombreux points communs avec ces livres… Bien que je n’ai rien trouvé sur le net les reliant, je ne peux pas me résoudre à me dire que le scénariste de la série ne s’est pas inspiré de cette saga ! L’idée de départ de mettre les personnages des contes dans la vrai vie ainsi que de troublantes similitudes sont trop grosses pour être des coïncidences – tels que par exemple : Blanche-Neige, maîtresse d’école ou encore le 4e tome s’appelant « Once Upon a Crime » en version originale – et sachant que le premier est paru en 2005 aux États-Unis et la série en 2011… Cela me paraît quasi évident ! Après la série est carrément plus adulte que les livres ! M’enfin, ceci n’est pas bien grave, je trouve juste cela dommage car je pense que la saga aurait mérité d’être mise un peu plus en avant – les trois derniers tomes n’ayant pas été traduit, je pense que ça lui aurait donné un coup de pouce ! Je dis cela et peut-être que les livres s’essoufflent au fur et à mesure je ne sais pas mais j’aime rendre à César, ce qui appartient à César. Que voulez-vous, je suis Balance haha xD
Mais revenons à nos moutons féeriques, je dois dire que je me suis beaucoup attachée aux différents personnages et surtout aux deux sœurs, l’une trop mignonne et l’autre en rébellion adolescente. Et je vais continuer avec plaisir à suivre leurs aventures abracadabrantesques, surtout que dans le deuxième tome l’énigme principale qui se déroule sur la saga entière – à savoir, qui a kidnapper leurs parents – nous en dévoile juste ce qu’il faut pour nous donner envie de poursuivre 🙂 Je dois néanmoins souligner le fait que j’ai trouvé plus de longueurs dans le deuxième tome, je verrai donc comment évolue cette saga !
Les + : des aventures bon enfant qui nous entraînent dans le magnifique monde des contes de fées et des livres qui se lisent très bien.
Les – : quelques longueurs dans le deuxième tome qui a eu du mal à démarrer.

Livre lu dans le cadre du challenge Mystère 2016 initié par Frogzine

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« Carrie » de Stephen King

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Résumé :

Carrie White, dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, vit un calvaire : elle est victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu’elle le maîtrise encore avec difficulté… Un jour, cependant, la chance paraît lui sourire. Tommy Ross, le seul garçon qui semble la comprendre et l’aimer, l’invite au bal de printemps de l’école. Une marque d’attention qu’elle n’aurait jamais espérée, et peut-être même le signe d’un renouveau…

Extrait :

– Elle-a-ses-ours !
Chris Hargensen la première lança la formule en scandant les syllabes. Les mots ricochèrent contre les murs carrelés, et se répercutèrent dans la longue pièce sonore. Sue Snell émit une sorte de ricanement nasal et ressentit un mélange de haine, de répulsion, d’exaspération et de pitié. Elle avait l’air tellement cloche, cette folle plantée là sans rien comprendre à ce qui se passait. Bon Dieu, c’était à croire que jamais…
– Elle-a-ses-ours !
Cela devenait une rengaine, une incantation. Une des filles, dans le fond de la salle (peut-être était-ce encore Hargensen, Sue n’aurait pu l’assurer dans ce tintamarre d’échos), hurlait « Mets-y un bouchon ! » avec une vulgarité agressive, sans retenue.
– Elle-a-ses-ours… ses ours… ses ours !
Carrie se tenait immobile, stupide au centre du cercle qui se formait autour d’elle, la peau ruisselante de perles d’eau. Elle restait là, sans réaction, comme un bœuf, se sachant l’objet de la risée générale (comme toujours), décontenancée mais sans surprise.

Mon avis : ♥♥♥♥

J’ai lu ce livre dans le cadre de la lecture choisi au Club de lecture Stephen King auquel je suis inscrite – si cela vous intéresse, direction Facebook vous le trouverez sous cette appellation ci-dessus 😉 Bien que ce livre ne soit pas mon préféré de l’auteur, j’ai été contente de découvrir par écrit cette histoire que j’adore à l’écran (et plus particulièrement l’ancienne version, à savoir celle de Brian De Palma en 1976), en revanche, j’ai eu du mal à détacher mon esprit du film… Qui du coup – maintenant je le sais – est très proche de l’œuvre, à l’exception de la fin que j’ai d’ailleurs préféré dans le livre. Je dois donc avouer que le film à un peu parasité mon imagination tout au long de ma lecture. M’enfin ceci n’étant pas très grave et somme toute assez logique passons maintenant au récit…
De prime abord, j’ai été un peu rebuté par l’absence de chapitre (oui, j’ai du mal avec ça car ils marquent des temps dans la lecture et je trouve cela très agréable) puis au final, je me suis aperçue que le texte est tout de même découpé grâce à des articles divers sur l’incident, sur la télékinésie etc… Mais n’en dévoilons pas trop ! Ils donnent du coup un rythme  assez intéressant au livre, il n’empêche que mon avis reste mitigé sur eux. Car même s’ils apportent du dynamisme ainsi qu’un certain réalisme au tout, ils n’en reste pas moins qu’ils m’ont plus d’une fois déstabilisé dans ma lecture. Je trouve qu’il rende le récit un peu fouillis comme un patchwork et on sent les différents styles de l’auteur qui se chevauchent dedans.
Excepté cela, j’ai passé un bon moment de lecture avec ce livre qui n’a pas pris une ride et qui décrit avec brio les difficultés de l’adolescence. Stephen King nous offre également ici une critique de la société américaine puritaine ainsi que l’exposé des ravages causés par la religion fanatique. Carrie nous laisse un sentiment de tristesse à travers sa tragédie et nous invite à l’empathie.
Les + : une histoire qui résume bien les horreurs que les adolescents sont capables de se faire et les différents points de vue des personnages qui donnent du relief au récit.
Les – : une construction de texte particulière entrecoupé d’articles, de compte-rendu etc qui donne un aspect pêle-mêle parfois dérangeant à la lecture.

« Riverdream » de George R. R. Martin

Riverdream


Résumé :

1857, Sud des États-Unis. Abner Marsh, autrefois à la tête d’une compagnie navale prospère, ne possède plus que sa réputation d’excellent capitaine. Un soir, à Saint-Louis, il reçoit une étrange proposition : Joshua York, un inconnu au teint pâle, lui offre la somme suffisante pour construire le plus majestueux des bateaux, à la condition de le prendre comme associé et d’accepter ses amis à son bord. Le rêve d’Abner devient réalité : Le Rêve de Fevre surpasse en splendeur et en rapidité tous les autres bateaux à vapeur sur le Mississippi. Le voyage sur le Grand Fleuve commence, mais d’étranges rumeurs se répandent parmi l’équipage. Car Joshua et ses amis fuient la lumière du jour…

Extrait :

– Pragmatique. Je veux un homme pragmatique. UN homme qui se concentre sur sa part du boulot, et qui ne pose pas trop de questions sur mon compte. J’accorde une grande importance à mon intimité. Si certaines de mes décisions devaient paraître étranges, arbitraires ou capricieuses, il ne saurait être question de les discuter pour autnt. Comprenez-vous ces exigences ?
Marsh lissait sa barbe, l’air songeur.
– Et si je disais que oui ?
– En ce cas, nous devenons associés; Vous abandonnez la compagnie à vos gérants et à vos employés, et vous partez en voyage avec moi sur le fleuve. Je prendrai la casquette de capitaine. Et vous, celle de pilote, de second, de co-capitaine, comme vous voudrez. La conduite du bateau, je vous la laisse entièrement. Je ne donnerai pas souvent d’ordre, mais quand ce sera le cas, vous veillerez à ce qu’on m’obéisse sans poser de question. Des amis à moi voyageront avec nous, en cabine, gratuitement. Je jugerai peut-être opportun de leur attribuer une place sur le bateau, avec le poste de mon choix. Vous ne remettrez pas ces décisions en question. Il se peut que je retrouve d’autres amis le long du fleuve et que je les invite à bord également. Vous les accueillerez. Si vous acceptez ces conditions, capitaine Marsh, nous deviendrons riches ensemble et nous voguerons sur votre fleuve dans l’opulence et le luxe.

Mon avis : ♥♥♥♥

C’est le premier roman que je lis de cet auteur, oui je sais… Le célèbre Trône de Fer m’attends ! On m’avait conseillé de lire celui-ci pour me familiariser avec la plume de George R. R. Martin avant de me lancer dans les pavés de son best-seller. C’est chose faite et non seulement j’ai adoré l’histoire mais j’ai, en plus, vraiment accroché avec l’écriture de l’auteur 🙂 Du coup, la saga Trône de Fer ne perd rien pour attendre !
Cette histoire à de multiples facettes, on suit Abner – personnage centrale – qui veut absolument devenir le grand capitaine du bateau le plus rapide de son siècle. Grâce au Rêve de Fevre, il commence à toucher son but mais c’est sans compter sur nos amis les vampires pour venir semer la zizanie. Je me suis autant attaché qu’Abner à ce bateau, moi qui ne suis pourtant pas une navigatrice dans l’âme de premier abord j’avoue que je me suis pris au jeu. D’un autre côté, il y a l’amitié assez étrange qui se tisse entre Abner et Joshua que j’ai particulièrement apprécié suivre. Tout les personnages de l’auteur étant en plus approfondis à la perfection, jusqu’à leur façon de s’exprimer, c’était fort agréable.
Mais pour en venir au point crucial de l’histoire, parlons vampires xp George R. R. Martin installe dès le début un climat oppressant et mystérieux, bien que l’histoire soit un peu longue à démarrer on est ensuite pris au piège par l’intrigue. On découvre un renouveau complet pour le mythe du vampire, plutôt inédit. Oublions tout ces vampires à l’eau de rose servis depuis quelques temps à toutes les sauces, là on retrouve les bons vieux méchants vampires, malsains et prédateurs, qui nous était magnifiquement présentés dans « Entretien avec un vampire » de Anne Rice. J’ai adoré les vampires de ce roman avec une histoire revisitée qui pourrait parfaitement coller à la réalité.
L’époque est également très bien choisie, le style vestimentaire de ce siècle donne encore plus de charisme et de mystère au personnage de Joshua. Mais il permet aussi à l’auteur de parler d’un sujet grave : l’esclavage. Il crée d’ailleurs un lien entre l’homme se disant moral – qui fait subir des horreurs à son peuple sous couvert de la différence – et le vampire soit disant immoral – tueur de sang froid en quête de sang chaud et qui soumet les siens par son regard. Cette mise en corrélation entraîne des interrogations utiles et nous montre qu’un roman fantastique peut lui aussi poser de vrais questions. En bref, j’ai vraiment passé un agréable moment avec cette lecture et je vous la recommande, d’autant plus si vous aimez les vampires 🙂
Les + : de l’originalité sur le thème des vampires, un cadre superbe et des personnages très bien approfondis.
Les – : un peu long au démarrage et quelques raccourcis utilisés dans les actions.

Livre lu dans le cadre du challenge Mystère 2016 initié par Frogzine avec utilisation d’un joker : it’s my choice. Thème choisi : Vampires.